jeudi 27 octobre 2011

Bill Bruce, le gars à réglementation

Il va falloir se dire les vraies affaires, autrement, toutes les sauveteuses de chats vont devenir illégales. Et ça, c'est loin d'être une alternative à nos fourrières privées mais s'en va directement dans les fourrières privées.

Le Bill Bruce que l'on veut introduire dans la province comme le sauveur et son modèle Calgary est contesté depuis 2008 en Nouvelle-Ecosse. Il est considéré comme un gars à réglementation.

The key to Calgary's program is the way they enforce the laws they have -- through creating "teachable moments" to citizens vs treating everything like an "enforcement" opportunity -- which is too common in the mindset of most animal control agencies.

Si vous lisez l'anglais, je vous suggère: http://dogkisser.blogspot.com/2008/11/nathan-winograd-versus-bill-bruce.html

Au lieu de faire de l'éducation, Bill Bruce propose de la RÉGLEMENTATION.

Comme on l'a vu dans les journaux, c'est exactement là que Johanne Tassé s'enligne avec sa "formation". Depuis qu'elle est "consultante" à gauche et à droite, c'est uniquement ça qu'elle propose: de la réglementation et des amendes.

Malheureusement, ce ne sont pas les crétins qui abandonnent leur animal qui seront pénalisés mais celles qui font la bonne affaire: comme celles qui ont sauvé plein de chats abandonnés.

Rappelez vous le cas à Verdun il y a quelques années, lors la ville de l'époque a décidé de n'avoir que deux chiens par logement. Il y avait ce vieux couple qui avait trois chiens. Bon ben l'inspecteur municipal les a obligés à choisir. C'est pas simple, ça.

Alors le couple a contesté la réglementation en disant qu'elle était inconstitutionnelle. Et cela jusqu'en Cour Suprême. Notre avocat de service pour ce genre de cause Julius Grey a perdu cette cause à tous les stages. Donc impossible de recommencer une contestation.

Continuez de supporter le modèle Calgary mais toutes les filles qui seront illégales auront intérêts à cacher leur adresse car si on en juge par le passé, Anima-Québec sera là pour aller chercher vos animaux et les tuer. C'est ça le Québec.

On chiâle contre les animaux errants qui sont considérés comme une nuisance, on chiâle contre les animaux qui ont une maison qui sont aussi une nuisance, on chiâle contre la faune urbaine qui est aussi une nuisance, il n'y a que les crétins qui chiâlent qui sont entendus et écoutés.

Il va falloir s'unir et frapper fort avant d'avoir toute cette réglementation sur le dos.

mercredi 26 octobre 2011

L'inertie des médias

Alors que la moitié des québécois possèdent un animal de compagnie, que la société québécoise a été secouée par le documentaire de l’émission « Enquête » de Radio-Canada sur la cruauté à l’intérieur d’une fourrière privée, l’indifférence des médias face à l’agitation des mouvements de protection animale me fait peur.

Aucun journaliste ne veut dire les vraies affaires et personne ne s’est posé la question à savoir « pourquoi les auteurs de ces cruautés n’ont jamais été arrêtés ».

Au lieu de s’unir, les militantes et activistes veulent toutes partir leur propre mouvement, leur propre pétition qui ne mène nulle part, mais ont beaucoup de difficulté à recruter des adeptes. Elles n’ont rien compris. Comme elles veulent toutes avoir leur petit refuge pour sauver les chats, elles n’ont pas compris que si on s’y mettait toutes ensemble, on pourrait faire beaucoup plus.

Est-ce parce qu’elles ne voient pas la lumière au bout du tunnel ? Qu’elles ne voient pas la fin de cette cruauté organisée par les crétins qui abusent des animaux et les élus qui les cautionnent tout en harcelant les secouristes avec des règlements à la con? Quand l’inspecteure de la spca passe ses journées à suivre une secouriste de chiens à la trace pour la harceler et lui dire que son chien a fait de la m*rde au lieu de fermer une usine à chiots ou déposer une plainte contre Pierre Couture et sa femme pour cruauté, on a un problème de priorités et un problème majeur.

Des jeunes hommes, ex-employés du BB sont venus témoigner à visage découvert de ce qui se passait dans cette compagnie et on ne sait pas encore s’ils ont été rencontrés par les enquêteurs du SPVM. Les médias n'ont jamais posé la question non plus. De même qu'ils n'ont pas posé de questions sur la collusion entre les propriétaires de fourrières dans la région métropolitaine et pourquoi il n'y a toujours qu'un soumissionnaire: voyons donc, ils se partagent les contrats.

Meanwhile, back at the ranch, la Tassé propose une panoplie de règlements anti-animaux sans période d’éducation du public. Pour éviter de payer des amendes, les crétins vont simplement abandonner leurs animaux de compagnie dans la rue ou les apporter au BB et le cercle vicieux va recommencer à tourner.

Je le répète, tous les chiens n’ont pas été tués dans le sous-sol de la bâtisse du BB, beaucoup ont été vendus aux usines à chiots, les plus gros sont maintenant attachés à une chaîne dans une cour à scrap. J’ai vu la mine patibulaire des employés (ou propriétaires) de l’escouade K9 qui loue ses chiens comme système d’alarme et je doute que ces chiens soient bien nourris et bien traités.

Ce ne sont pas les amendements au P-42 que le ministre veut passer prochainement qui vont changer la vie de ces chiens-là. C’est nous autres, en s’unissant pour brasser des cages. Simplement transférer les courriels ne réglera rien non plus. Il faut s’impliquer physiquement. Imaginez, je demande simplement d’écrire au maire de mtl pour lui demander de faire arrêter les responsables des cruautés et personne n’est capable d’écrire un message, même si je fournis l’adresse.

Pôvres animaux!!!

dimanche 9 octobre 2011

LES CHATS ERRANTS NE L'ONT PAS FACILE: AUCUNE PROTECTION DANS CE QUÉBEC MALSAIN

En plus de la collusion entre les propiétaires de fourrières privées pour s'adjuger des contrats, voilà que les bénévoles de rue qui aident les chats errants dans le quartier Villeray font face à une autre mafia: les crétins malfaisants.

La femme de l'autre côté les nourrissait, qu'elle dit. On a réglé le problème. Ils sont venus chercher tous ses chats. Moi, des chats qui manque une oreille, une jambe... Nous, nous en sommes occupés.

La secouriste est au désespoir - Imaginez, que les gens d'un bout de rue se sont organisés pour faire disparaître les chats. Ils ont fait venir le berger blanc qui les ont capturés. -

La société chiâle contre les crétins qui abandonnent leur chat dans la rue mais au lieu de les aider, ces chats abandonnés, cette même société a d'autres crétins, qui à l'autre bout, les font tuer. Est-ce qu'on a demandé au chat s'il voulait mourir ? Surtout de la façon dont le berger blanc s'en charge.

Nous n'avons pas l'assurance que la situation a changé dans le local du boul. Henri-Bourassa et que les employés sont plus compatissants envers les chats. Quoiqu'en disent le maire de Montréal et les bureaucrates, il n'y a pas de surveillance sur les euthanasies qui y sont pratiquées de même qu'il n'y a eu aucune enquête criminelle sur les activités passées dénoncées.

Les chats errants appartiennent à tout le monde. Ils sont un problème de société mais ils sont aussi une responsabilité de société. C'est la lacune au Québec, y a jamais personne de responsable.

La recherche a démontré que même si l'on capture et que l'on tue tous les chats dans une certaine ruelle, d'autres prendront la place. La nature ayant horreur du vide, si l'on tue tous les chats, ce sont les rats qui prendront la place. Société sans conscience, choisissez !!

Ça ne donne rien de demander d'autres lois et règlements. On en a déjà plein la face. Sauf qu'il n'y a aucun règlement de "protection". Si le Code criminel canadien en matière de cruauté animale est appliqué en Nouvelle-Ecosse, au Québec, aucun policier ne le connait.

Comme par exemple, dans Rosemont, ils ont passé en douce un règlement interdisant de nourrir les chats errants. Notre enquête a démontré qu'un seul crétin s'était plaint des chats dans sa ruelle. Les élus, Lavallée en tête, mal conseillés, ont décidé que si on cessait de les nourrir, ça réglerait le cas.

Ben j'ai des petites nouvelles pour eux autres. Même malades, même mal nourris, les chats errants vont continuer à se reproduire et à errer dans les mêmes ruelles. Sauf qu'ils mourront plus jeunes et dans de grandes souffrances ce qui va directement à l'encontre de l'article 446 du Code criminel canadien qui interdit de faire souffrir inutilement un animal.

Quand je vous disais qu'on en avait des lois, les élus s'empêtrent dedans et ont recours à leur contentieux qui nous revient avec des opinions sans allure.