dimanche 24 août 2008

QUI EST RESPONSABLE DES CHATS ERRANTS ?


RESPONSABILITÉ POUR LES CHATS ERRANTS


JE, JANINE LAROSE, RENDS RESPONSABLE DE LA CRISE DES CHATS ERRANTS ET DE LA CRUAUTÉ À LEUR ENDROIT:

1. - En premier lieu, certains propriétaires de chats :

- Pour exiger d’adopter un chaton en s’imaginant qu’il ne grandira jamais mais qui vont l’abandonner dès qu’il devient trop grand;

- Pour ne pas essayer de trouver un logement où ils pourront amener leur chat mais qui n’hésiteront pas à s’en débarrasser dans des conditions inacceptables;

- En ne faisant pas stériliser leur animal et en mettant les femelles en chaleur sur le balcon quand elles font trop de bruit; en faisant des bébés puis on en garde un de la portée et on envoie les autres et la mère à l’abattoir; encore pire, on garde 2 bébés, le couple et on recommence le cycle;

- En ne le faisant pas soigner quand il fait des cristaux dans la vessie mais en l’envoyant à la fourrière ou la SPCA parce que malade; où il sera mis à mort tout seul, dans de grandes souffrances en attendant l'injection fatale;

- En laissant sortir leur chat dehors; il y a trop d’embûches pour un chat dans ce pays. Ensuite quand on leur demande pourquoi il s’est perdu : « il voulait sortir » FAUX : les chats c’est des passeux de porte. Ils vont passer n’importe quelle porte pour aller voir ce qu’il y a l’autre bord.

- En négligeant de le chercher quand il se perd. Un chat va se perdre de la même chose qu’un enfant. Il y en a qui n’ont pas le sens de l’orientation.

- En n’identifiant pas leur chat au cas où; un collier et médaillon çà ne coûte pas cher;

- N’allez pas croire que les montréalais sont les seuls à abandonner leur animal dans un logement vide quand ils déménagent. Les US ont vu ce phénomène augmenter avec la hausse des « foreclosures ».

Rares sont les exceptions qui amènent leur chat à un âge vénérable et on doit maintenant les en félicier.

2. – Les propriétaires d’appartements pour interdire aux locataires d’y amener leur animal. Ce n’est pas l’animal qui est malpropre, c’est le locataire qui devrait en prendre soin. Certaines familles sont malpropres et destructrices même sans animaux.

3. – Les voisins des propriétaires de chats, les busybodies qui, au lieu d’aider l’animal perdu, vont le capturer et l’amener à la fourrière en disant que c’est le leur et en exigeant la mise à mort. Ces busybodies qui n’hésiteront pas à utiliser les trappes et l’antigel pour faire du mal aux chats. Ils ne sont pas capable d’aider un chat à rentrer à la maison, de retracer ses maîtres mais ont mis assez d’énergies pour trouver le truc de l’antigel.

Conseil : Si vous n’avez pas l’intention d’aider l’animal, laissez le où il est, d’autres en prendront charge.

4. - Les municipalités qui, au lieu de donner des outils aux contribuables pour se responsabiliser et de protéger les chats, énoncent des règlements sans allure, comme : de ne pas nourrir les chats errants, pas plus de 2 chats par logement, etc. tout en pensant qu’en ne les nourrissant pas les chats vont disparaître. Ce n’est pas en exigeant des licences non plus que le problème va se régler. Simplement le fait de ne pas indiquer aux propriétaires l’endroit où ils peuvent récupérer leur animal perdu est un manque complet d’éthique. Le payeur de taxes n’en a pas pour son argent avec les services de fourrière offerts par les diverses municipalités.

Ce n’est pas en donnant le contrat à la fourrière de trapper les chats et de les tuer que le problème va se régler. Il existe un principe dans la nature selon lequel lorsqu’on vide un endroit des prédateurs, il se remplit d’autres prédateurs ou d’une autre espèce.

5. - Pierre Barnotti et le conseil d’administration de la SPCA qui n’ont pas fait d’éducation depuis plus de 20 ans et se sont contentés de prendre les chats qu’on leur apportait et de les tuer tout en promettant de les faire adopter; d’avoir fait adopter des chats non stérilisés et de ne pas avoir offert une clinique de stérilisation à prix modiques;

6. - Pierre Couture et son Berger Blanc pour avoir envoyé les chats qu’on lui a apportés dans des laboratoires tout en promettant qu’ils seraient « adoptés ». Il n’y a aucune adoption à son établissement, c’est de la vente comme dans les animaleries. En laissant croire au consommateur qu’il sera adopté, il s’approprie un bien sous fausse représentation et le propriétaire de l’animal croit qu’il a fait la bonne chose. C’est de la fausse représentation. C’est la même chose pour l’Inspecteur Canin dans Lanaudière ou les autres services de fourrière.

Je vais passer sous silence ici les méthodes d’euthanasie de ces endroits infects.

7. - Les animaleries de vendre des chatons à des prix dérisoires et à n’importe qui. Ces chats se ramassent à la rue avant que l’été soit fini. C’est irresponsable de ne pas donner le minimum d’informations et de conseils aux acheteurs. Sans compter que certaines animaleries en prennent si peu soin qu’ils deviennent malades et meurent dans l’arrière-boutique sans soins.

8. - Les cliniques vétérinaires qui, par leurs prix prohibitifs, forcent les propriétaires de chats à ne pas les faire stériliser, exigent des vaccins parfaitement inutiles année après année, augmentant ainsi le coût d’entretien d’un chat. En jouant sur la culpabilité du propriétaire de l’animal s’il n’est pas vacciné chaque année. En demandant des centaines de dollars pour une euthanasie qui coûte presque rien. Résultat : les propriétaires laissent mourir leur animal dans la souffrance.

9. - Le Dr. Pépin et autres animateurs télé pour répandre des insanités dans leurs textes et émissions de télé comme par exemple : que çà peut coûter jusqu’à $15,000 en frais pour la vie d’un chat. A ce compte-là, les gens ne veulent plus adopter. La majorité n’a pas ce genre d’argent à mettre sur un animal. C’est normal. Pour avoir une émission populaire et écoutée, il existe l’obligation de dire la vérité.

10.- Finalement, je blâme les médias pour ne pas publier d’articles ou de reportages explicatifs et véridiques sur la situation. On se contente de textes "ti-minou" mais toute la souffrance des chats errans est passée sous silence.

Au moins une fois par mois, j’envoie un texte dans un journal quelconque. Rarement sont-ils publiés.

Avec d’autres organismes, nous avons créé en 2008 « La Semaine Nationale d’Adoption des chats ». Des communiqués ont été envoyés à tous les journaux et médias électroniques. Combien en ont parlé ? Zéro fois zéro. Les bénévoles dépendent des médias pour faire l’éducation mais la réponse est faible. On s’est efforcées de rester polies jusqu’ici devant l’indifférence des médias face à la cruauté envers les animaux du Québec mais vous devriez entendre ce que les filles disent entre elles.

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The catastrophy that looms ahead for the cat population: RABIES

We now have a rabies epidemy in raccoons coming from Vermont into Canada. The authorities are doing their best to contain it but it is at Montreal’s doors. If it gets closer, panic will set in and of course, humans being what they are, stray cats will be slaughtered by the hundreds… just in case.

La rage, désastre qui est à nos portes

Je n’ose pas penser à ce qui va se passer si l’épidémie de rage qui sévit dans la population de ratons-laveurs au sud de la rivière Richelieu, se répand plus loin.

S’il fallait que l’épidémie avance, les biologistes supposés experts vont faire un massacre des chats dans les rues de Montréal comme ils ont tué l’été passé plus de 5000 ratons qui n’étaient même pas porteurs de la rage.

Note qui en dit long: Ensuite le biologiste en charge de l’opération a été décoré par une association de trappeurs. Comme conflit d’intérêts, on ne fait pas mieux. C’est désespérant que le Québec ne soit pas plus civilisé. Une enquête s'imposerait.